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ville de paris - Page 13

  • VANVES DANS LE CREUX DE L’OREILLE

     

    ABATTAGES D’ABRES 

    L’abattage du grand séquoia du Parc Pic, dont tout le monde avait remarqué qu’il restait dépouillé de feuillage selon la mairie, a suscité de multiples réactions sur les réseaux sociaux . Notamment de Sophie Gremion, représentante à Vanves de l’association A.R B.R.E.S. : «Dommage que les expertises ne soient pas accessibles aux vanveens. C’est dingue le nombre d’arbres malades. Je ne pense pas que GPSO abatte des arbres pour le plaisir d’abattre des arbres ! Surtout celui-là, pas la peine d’être un expert pour voir qu’il était malade. Il a bercé toute ma jeunesse. Je suis triste, mais il devenait dangereux»

    Mais depuis Octobre, GPSO procède à la suppression d’arbres malades ou fragilisés par les intempéries et pouvant être source de danger. Il parait qu’au total, sur toute la commune, 38 arbres seront remplacés et 43 replantés en tout lors de la prochaine saison de plantation (fin novembre 2021 à mars 2022) période la plus adaptée pour le développement de l'arbre.

     

    REPORT TOUR TRIANGLE

    Le maire LR du XVe arrondissement de Paris, Philippe Goujon, va demander au prochain conseil de Paris (16-19 Novembre)  le report du projet controversé de la Tour Triangle. Dans un vœu transmis à l’AFP et qui devait être adopté hier en conseil d’arrondissement,  il demande «qu’il soit sursis au projet de Tour Triangle dans l’attente de l’adoption du nouveau PLU (Plan local d’urbanisme) bioclimatique» qui réglementera les constructions dans la capitale, fin 2023. «Les arguments avancés en 2008 pour justifier la construction» de cette tour, qui «obstruera le paysage du sud du XVe et bien au-delà, sont «obsolètes». «Datée, la Tour Triangle ne répond sans doute plus aux besoins des entreprises que la crise du Covid-19 et le développement du télétravail amènent à repenser», souligne Philippe Goujon, opposé au projet depuis son lancement en 2008. Autres opposants historiques au projet, les Verts soumettront également un voeu au prochain Conseil de Paris, demandant lui l'abandon d'un projet qu'ils voient comme «une aberration écologique. Mathématiquement, il y a une majorité contre ce projet. Ce serait dommage qu'on n'arrive pas à la trouver» a indiqué Emile Meunier (EELV), interrogé par l'AFP sur la possibilité d'une alliance entre les écologistes, alliés de la maire PS Anne Hidalgo, et l'opposition de droite et du centre. Il demande à ce que «tous les moyens soient mis en oeuvre, y compris politiques, pour faire tomber cette tour ». 

    BANDES DE JEUNES SUR LE PLATEAU

    Une bandes de 25 à 30  jeunes habillés en noir venant du bas de Vanves pour les uns, de Paris pour d’autres, , parait il,  arrivés par Sadi Carnot sur le plateau de Vanves, ont provoqué des échauffourrées  dans la nuiit de samedi à Dimanche. Ils ont allulé des feux d'artifices, lancé des pétards, incendié des poubelles probablement, du côté de la placedes Provinces, les pompiers ayant dû intervenir, avec parait il une trentaine de policiers... « Très rare mais c'est une descente organisée, une bande.. » constatait un vanvéen de cette place qui commence à en avoir marre

  • MOINS D’HELICOPTERES AU DESSUSDE VANVES GRACE A LA FERMETURE DE L’HELIPORT D’ISSY

    La fermeture de l'héliport d'Issy-les-Moulineaux à nouveau en discussion au conseil de Paris ces jours-ci puisqu’il va adopter le plan bruit 2021-2026 de la municipalité. Et bien sûr, parmi les mesures proposées, figure ce serpent de mer, exprimé depuis des années  par la mairie de Paris : la fermeture partielle de l'héliport, situé à cheval entre la capitale et la ville des Hauts-de-Seine, entre l'Aquaboulevard et le parc Suzanne Lenglen. Il est installé sur un terrain de sept hectares appartenant à la mairie de Paris et exploité par le groupe Aéroports de Paris (ADP). Mais la concession qui encadre son exploitation touche à sa fin en 2024 et la ville de Paris ne souhaite pas la renouveler.

    «Nous nous sommes engagés pendant la campagne à créer un nouveau parc en remplacement de l'héliport. Nous envisageons ainsi l'extension du parc Suzanne Lenglen, la création d'une cité fertile, démonstrateur et lieu d'expérimentation d'une ville durable et agricole»  explique la mairie de Paris, en ajoutant vouloir «améliorer le cadre de vie et mettre un terme aux différentes sources de pollutions générées par les hélicoptères». Car ses nuisances sonores sont au cœur des préoccupations. Un rapport établi par Bruitparif en 2011 estime que les habitants des quartiers limitrophe de l'héliport, souffraient de nuisances pouvant atteindre 65 décibels, selon les trajectoires de vol, comme le constatent chaque jour de nombreux vanvéens

    Mais curieusement parmi ses voisins, l’héliport a ses supporters : «Il est essentiel qu'une région-capitale comme la nôtre bénéficie d'une infrastructure aéroportuaire comme l'héliport pour des missions de service public comme l'acheminement des secours, mais aussi pour répondre à des besoins régaliens en situation de crise» expliquait Sebastien Bizot, directeur général des services de la ville d'Issy-les-Moulineaux au Parisien, qui constatait que  le trafic aérien a déjà considérablement diminué : «En 1989, il y avait 32.000 mouvements (atterrissage et décollage) par an sur l'héliport. Aujourd'hui nous ne sommes plus qu'à 10.000», En 2018, les vols de service publics représentaient 40 % des mouvements. Dans un premier temps, la mairie de Paris prévoit de ne supprimer que les vols commerciaux

  • VANVES AU CŒUR DE L’HISTOIRE DU GRAND PARIS QUE PIERRE MANSAT A COMMENCE A ECRIRE

    «6 juillet 2006. Dans la salle des mariages de la mairie de Vanves, sous le buste de Marianne, le maire Bernard Gauducheau ouvre la séance constitutive de la Conférence métropolitaine. Cinquante‑trois maires et présidents de collectivités, installes autour de grandes tables couvertes de feutre vert, ont repondu a l’invitation de Bertrand et de vingt‑six autres maires. L’initiative m’en revient. Je jubile. Le climat est excellent ; tous les participants souhaitent travailler ensemble. Daniel Guiraud, maire PS des Lilas, met les points sur les i : Nous ne sommes pas le syndicat des voisins de Paris, c’est notre avenir commun qui est en jeu». Cet événement historique pour la Métropole du grand Paris est rappelé dans un ouvrage fort intéressant pour ceux qui s’intéressent au Grand Paris vient de paraître à point nommé alors que la métropole du Grand Paris est en panne et la réforme de la gouvernance de la région métropole se fait attendre : «Ma vie en rouge» est signé de Pierre Mansat, adjoint communiste au maire de Paris, entre 2001 et 2014,  aux éditions Presse Universitaires de Grenoble 

    «Ce pourrait n’être que le récit  politique engagé de l’un des porteurs de la vision métropolitaine du Grand Paris. Ce pourrait n’être qu’un roman de genre, polar noir politico‑financier avec suspens et meurtre à la clé. C’est les deux à la fois. Tissant habilement réel et fiction, il nous invite, sur les traces de Pierre Mansat à plonger au cœur de l’invention métropolitaine du projet du grand Paris, aux côtés de Bertrand Delanoë. En parallèle du récit sincère et enlevé de Pierre Mansat, une autre partition se joue, en intermèdes : celle d’un roman noir de pure fiction, signé Christian Lefèvre» indique l’éditeur dans sa présentation.

    Mais le socle, la colonne vertébrale du livre  est son récit personnel, détaillé et : «très politique de l'émergence de la question métropolitaine / grand Paris dans le débat public». Il s'efforce de décrypter comment se fabriquent les politiques publiques, les espoirs, les avancées, les obstacles. Ce texte écrit avec ses tripes est un récit de l'engagement, et peut être le seul récut de l’histoire tout récente du Grand Paris qui manque. «J’ai pensé intéressant d’écrire ce libre, parce qu’il y a une curiosité sur ses années 2001- 2014  qui ont été importantes pour la capitale – aprés on peut avoir un jugement sur ce qui a été fait -  du point de vue démocratique, de politique du vélo, des transports, du logement social, des politiques écologiques… qui n’a pas été raconté. Il n’y a aucuns ouvrages, ni d’articles qui fassent un bilan de ces 13 années. J’ai pensé que cela pourrait interésser d’avoir un regard de l’intérieur, sous un angle particulier certes, que l’on raconte ces années Delanoë qui me semblent être extrêmement intéressantes pour l’histoire de Paris et du Grand Paris. Je voulais, alors qu’il y a beaucoup de commentateurs et d’analystes qui ont réduit l’affaire en «Delanoë veut s’entendre mieux avec les communes voisines», montrer que certes cela a existé, mais qu’il y avait bien la volonté de modifier fondamentalement la gouvernance de cette partie métropolitaine» confiait il ces jours-ci à l’auteur du Blog